lundi 27 janvier 2025 à 18h
CAF #41 : Arpentage du livre POP FASCISME de Pierre Plottu et Maxime Macé
« « Grand remplacement », « immigrationnisme », « bataille de civilisation »… Les mots de l'extrême droite, et par là ses obsessions racistes, ont envahi les débats politique et médiatique grâce à un intense combat mené par la fachosphère et ses troufions sur Internet. Cet écosystème coordonné, pensé et interconnecté a permis à ces « idées » de se répandre jusque dans les médias, avec l'appui de Bolloré et ses sbires littéralement en croisade. Combien de vues se transforment en voix pour le Rassemblement national ? Comment en est-on arrivé là ? Plongée dans le « pop fascisme », cette extrême-droitisation des esprits qui joue avec les codes de la culture populaire en ligne et infiltre l'époque. »
En seulement quelques années, les idées et le langage de l'extrême droite ont infiltré le débat public et politique. L'hypothèse de Plottu et Macé consiste à considérer internet et ses réseaux comme l'un des moteurs clés de cette normalisation des discours racistes et réactionnaires. Grâce à un écosystème bien rodé - la fachosphère et ses relais actifs depuis plus de vingt ans - l'extrême droite est en train de remporter la bataille culturelle en ligne. Son objectif : conquérir des esprits en dehors des circuits politiques classiques.
Pour cela, tous les moyens sont bons : des tutoriels de séduction, des conseils pour incarner la virilité, des vidéos sur le lifestyle, la musculation... Sous des airs anodins, ces contenus véhiculent une vision du monde masculiniste, misogyne, raciste, anti-woke et climatosceptique, qui se propage à grande vitesse sur les réseaux sociaux. Avec, en ligne de mire, un ennemi désigné : la gauche, constamment diabolisée.
Comment en est-on arrivé là ? Et surtout, comment riposter face à cette offensive culturelle de l'extrême droite ?
Pour tenter de répondre à ces questions, nous vous proposons une séance de lecture collective sous forme d'arpentage de « Pop Fascisme » de Pierre Plottu et Maxime Macé.
Source : message reçu le 16 janvier 10h