mardi 22 décembre 2015 à 20h
Journalisme d’investigation Soirée Médor
Soirée d'échanges autour de la coopérative
Nous avons l'immense plaisir, en partenariat avec Financité & Médor, de vous proposer une soirée d'échanges autour de la coopérative Médor, le magazine « les yeux ouverts ».
La soirée s'articulera en plusieurs temps :
- Introduction par Financité
- Présentation de Médor
- Médor et les monnaies alternatives
- David Leloup raconte son enquête sur Mithra
- Questions & échanges
- 22h - rdv au bar
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore l'animal, vous trouverez ci-dessous un extrait de leur 1er édito - ou mieux encore, visitez leur site : https://medor.coop/fr/
« Médor n'est pas un chien. Mais il commence à avoir une gueule. Enfin! Il y a trois ans, lors de l'une de nos toutes premières réunions, nous émettions le souhait de faire «du journalisme de journalistes». Cet objectif peut paraître a priori un peu petit joueur. Il est pourtant aussi ambitieux que de vouloir encore faire du «pain de boulangerie» alors que les grandes surfaces en proposent moins cher, plus vite et avec une odeur de cuisson diffusée en spray. Ce journalisme pétri à la main implique de se remettre à l'enquête, de contourner les machines de guerre que sont devenus les services de communication, et d'investir notre territoire, la Belgique.
Humblement, Médor espère faire vivre ce journalisme d'intérêt public (à ne pas confondre avec le succès populaire), qui ne cherche pas à séduire le lecteur mais à lui ouvrir les yeux. Les menaces sont réelles. Parmi elles, celle des procès, qui constituent, selon Jean-Paul Marthoz, l'«une des principales formes de censure qui pèsent aujourd'hui sur la presse des pays démocratiques». Mais au quotidien, c'est surtout la précarité du métier, la peur de nuire aux intérêts économiques des groupes de presse ou la course à la rentabilité qui tuent le journalisme à petit feu. Médor a pensé l'organisation du travail collectif, les rémunérations des auteurs et l'indépendance de la coopérative dans l'espoir, si pas d'apporter des réponses définitives à ces questions, au moins d'ouvrir le débat. […] »