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samedi 12 mai 2018 à 14h

Rencontre internationale : La solidarité n'a pas de frontières !

La Formation Léon Lesoil, en collaboration avec Gauche anticapitaliste et les Jeunes anticapitalistes (JAC) organise une rencontre internationale avec des acteur.ice.s de la solidarité avec les migrantEs.

- France : Dominique Pierre, militante dans les réseaux de solidarité avec les migrants, NPA Rouen
- Allemagne : Manuel Kellner, ISO (Internationale Sozialistische Organisation), membre de Die Linke, Cologne
- Italie : Carolina Visconti, militante pour les droits des migrantEs
- Belgique :
• France Arets, active dans le soutien aux sans papiers à Liège ; membre de Gauche anticapitaliste.
• Florence Thiry, plateforme citoyenne de soutien aux réfugiéEs, Liège
• Un.e représentant.e de la « Voix des sans papiers » Liège
• Freddy Mathieu, syndicaliste ; actif dans le groupe montois de soutien aux sans papiers ; membre de Gauche anticapitaliste.

Samedi 12 mai, de 14h à 18h, FGTB 9-11 place St.Paul, Liège.
Contact : Denis Horman, rue Molinvaux 217, 4000 Liège
TL 0486 175387

La solidarité n'a pas de frontières ! Brisons les murs de l'Europe forteresse !

Cela fait plusieurs années déjà que le néolibéralisme s'attaque à la sécurité sociale, aux salaires, aux conditions de travail, au secteur public, aux pensionnés, aux sans - emploi, aux malades… , avec une droite à l'offensive et un social - libéralisme qui lui emboîte le pas.

Aujourd'hui, nous voyons le renforcement de la droite et le triomphe de partis d'extrême-droite, prônant le racisme, la xénophobie, le nationalisme, la haine envers les migrants, l'idéologie sécuritaire. Ces organisations distillent le poison de la division dans les milieux populaires.

Et pour ce faire, quoi de mieux que de désigner des boucs émissaires : les demandeurs d'asile, les réfugiés, les sans papiers. Les gouvernements agitent l'épouvantail du migrant criminel, du réfugié terroriste, de l'invasion, foulant aux pieds des valeurs humanistes fondamentales de respect, d'entraide et de solidarité.

Trop, c'est trop ! De plus en plus de femmes et d'hommes s'unissent, dans la diversité, pour entrer en résistance, pour organiser l'aide aux migrants, n'hésitant pas à poser des actes de désobéissance civile.

Au-delà de la défense des droits humains, des valeurs éthiques, ce sont aussi nos droits démocratiques qui sont en jeu. Il n'y a pas de liberté entre les murs d'une forteresse au pied desquels 50 000 migrants sont morts en quelques années.Il n'y a pas de liberté dans une société où les migrants sont surexploités, traqués, volés, enfermés, criminalisés et expulsés sous nos yeux.

Il n'y a pas de liberté dans un Etat policier, où la solidarité risque de devenir un délit. La politique raciste-sécuritaire fait partie de projets réactionnaires de restriction des droits démocratiques, d'affaiblissement des syndicats et de régression sociale tous azimuts. Les migrantEs sont les premières cibles de cette politique, mais celle-ci vise le monde du travail dans son ensemble. Lutter pour eux, c'est lutter pour nous.

L'heure est à la lutte « tous ensemble » pour nos droits, au niveau national et international, contre la dictature néolibérale, pour une alternative anticapitaliste qui partage les richesses, assure l'égalité des droits, garantit la liberté de circulation et d'installation de toutes et tous sur cette Terre.

Source : https://www.facebook.com/events/3515758853439…
Source : message reçu le 15 mars 11h