mercredi 2 mai 2018 à 18h
Rencontre Génération Précaire #4
Voilà, on grandit ! La troisième rencontre a eu lieu et nous étions presque 40 personnes. Nous avons travaillé en sous groupes et des choses sympas commencent à émerger. Alors quand on grandit, on a besoin de force. Quoi de mieux qu'une auberge espagnole pour prendre des forces avant de lancer la quatrième rencontre de Génération Précaire.
Donc ramène de quoi manger, ta bienveillance et tes idées.
Rdv le mercredi 02 mai à 18h, à Kali.
18h / Auberge Espagnole
19h / Début de la rencontre
Les constats restent les mêmes ;
Le précariat c'est l'idée que le statut de précaire est en train de devenir la norme sociale en Europe. Les précaires sont la nouvelle classe émergente Européenne.
Être précaire, c'est être travailleur-euses flexibles et temporaires, migrant-e-s sans papiers, étudiant-e-s, intermittent-e-s, intérimaires, chercheurs-euses, licencié-e-s ou employé-e-s rompu-e-s au temps partiel, salarié-e-s à l'emploi discontinu, artistes sans statut, chômeurs-euses volontaires ou non, stagiaires, travailleurs-euses du sexe, parfois tout cela en même temps.
Nous constatons que les gouvernements successifs et leurs institutions n'ont jamais eu la volonté de mettre des moyens émancipateurs à disposition de la classe précaire. Nous sommes au centre du processus de production de richesses et malgré cela nous sommes invisibles aux yeux du pouvoir, nous n'avons ni poids ni avenir dans les formes traditionnelles de représentation politique et sociale.
Nous ne voulons pas de l'illusion définitivement disparue du plein-emploi et du cdi pour tous & toutes. Nous voulons nous loger, dormir, apprendre, fonder les familles que nous souhaitons, produire et accéder à une information et une culture diversifiées, jouer, échanger librement des savoirs, bien manger, prendre soin de notre santé, respecter notre environnement, nous déplacer et nous installer librement, participer à la vie de la cité, créer de nouveaux espaces publics et de nouvelles manières de vivre en société.
Bref, nous voulons des nouveaux droits collectifs en relation avec nos réalités de vie, et nous les voulons pour tous & toutes, indépendamment de nos mérites, emplois ou nationalités.
Précaires du monde entier, sortons du bois, prenons le contrôle de nos vies & de nos villes !
Source : message reçu le 2 mai 14h