thème : Réflexion Organisé par :

mardi 26 février 2019 à 19h30

Conférence Combat de rue - Conférence dans le cadre de l'expo Poster Town

Débat animé par Hugues Dorzée (rédacteur en chef du magazine Imagine demain le monde)

Avec :

> Stéphane Georis (dit "Timotéo", artiste urbain)
>Jérôme Blanchevoye (directeur général adjoint de la société Decaux)
> Pavel Kunysz (asbl Urbagora)
> Pierre Frankignoulle (asbl Homme et Ville)
> Jérémy Joncheray (Festival FIG. et atelier de design graphique "Les Signes du Quotidien")
> Guy Massart (ULiège, anthropologie urbaine)
> ainsi qu'un représentant de "Liège Sans Pub" et un représentant de la Ville de Liège (sous réserve).

Dans le cadre de l'exposition POSTER TOWN

Lieu de libertés et de contraintes, encadré par la loi mais potentiellement disponible à la revendication spontanée ou organisée, l'espace public, en constante réinvention du "vivre ensemble", est le théâtre paradoxal de mouvements perpétuels, de dynamiques incessantes où coexistent d'innombrables informations. En cela, c'est un enjeu majeur pour les autorités, les marchands et les habitants. C'est aussi un enjeu pour les artistes et les créatifs, qui l'investissent sur commande ou spontanément, via des moyens divers qui vont du tag ou de l'autocollant à la sculpture monumentale.

L'espace public est donc, dans cette négociation sans fin entre contrôle et transgression, un territoire de luttes d'influence où pouvoirs et contre-pouvoirs s'affrontent, pacifiquement ou non. Ce sont ces corps-à-corps qui donnent à l'espace public sa vivacité et en font des lieux où les débats et les divergences peuvent se dire à ciel ouvert et s'exprimer avec plus ou moins de spontanéité.

Mettant en coprésence des personnalités politiques, des créatifs, des représentants du milieu de la pub et de l'anti-pub, ainsi que des spécialistes en lien avec les usages et fonctions de l'espace public, le débat abordera diverses questions : comment l'espace public, liégeois en particulier, peut-il rencontrer les promesses d'un débat contradictoire ? Quelle est sa capacité à laisser une place aux manifestations artistiques, politiques et expressives de toute sorte ? Quelle est la politique déclarée (mais aussi implicite) qui l'encadre ? Quels changements seraient souhaitables ?

Image : ©Laurent Gelise