jeudi 5 mars 2020 à 19h30
Rencontre Nicaragua Nunca Más
5 mars
Liège, Belgique
Nicaragua Nunca Más
Rencontre avec Juan Carlos Arce Campos du CENIDH et de "Nicaragua Nunca Más" et Marta María Blandon des mouvements féministes.
▸ Le jeudi 5 mars 2020 dès 19h30 à la Casa Nicaragua, rue Pierreuse 23 à Liège
Juan Carlos Arce Campos, avocat et défenseur des droits humains nicaraguayen, a été l'un des directeurs du CENIDH, la plus importante organisation de défense des DH interdite et dissoute par le gouvernement de Daniel Ortega en répression aux 3.000 plaintes qu'elle a reçue et documentée sur les violences commises par l'Etat entre avril et décembre 2018. Juan Carlos a dû fuir vers le Costa Rica pour échapper aux menaces, aux persécutions et à la criminalisation. Il est aujourd'hui responsable du Collectif "Nicaragua Nunca Más" https://colectivodhnicaragua.org/: Nunca más dictadura, nunca más impunidad, Nunca más olvido.
"Nicaragua Nunca Más" fait référence aux différents rapports établis par des commissions de justice et vérité dans d'autres pays d'Amérique Latine où ont sévi des dictatures militaires et été commis de graves crimes contre la population, comme "Guatemala Nunca Más" et "Argentina Nunca Más". L'objectif est de recueillir les témoignages et de documenter les violations des droits humains qui ont lieu depuis l'escalade de la violence d'Etat au Nicaragua qui s'est soldée par plus de 300 personnes assassinées, 3.000 blessées, environ 8.000 exilées, plus de 1.000 prisonnières et prisonniers politiques et un nombre indéterminé de personnes disparues et torturées. Le travail de mémoire permet non seulement des actions Action
Actions Valeur mobilière émise par une société par actions. Ce titre représente une fraction du capital social. Il donne au titulaire (l'actionnaire) le droit notamment de recevoir une part des bénéfices distribués (le dividende) et de participer aux assemblées générales. en justice mais est également un mécanisme important de réparation et de non répétition.
Marta María Blandon est, elle, une infatigable et passionnée défenseuse des droits des femmes. Alors que l'Amérique centrale connait les lois les plus restrictives en matière d'avortement et des taux extrêmement élevés de féminicides et de mortalités maternelles, elle ne s'est pas tue une seconde malgré les menaces et la répression qu'elle a subi. Directrice de l'IPAS Amérique Centrale pendant presque 20 ans et psychologue, elle a récemment pris sa retraite sans cesser de lutter dans les mouvements féministes nicaraguayens. https://www.ipas.org/news/2019/January/defens…
Suite à leur passage en Belgique, ils se rendront au Conseil des Droits humains de l'ONU à Genève.
En collaboration avec le CNCD Liège et le CADTM.